Huuum, ça remonte à une cinquantaine d'années il me semble .... Mais ma mémoire défaille .... Une cinquantaine d'années c'est les années 60, je crois. Parce qu'avant, c'était intéressant. Les deux guerres mondiales par exemple. C'était drôle de voir tout le monde s'entretuer. Ça puait la mort. J'aime l'odeur, parce qu'au fond, je suis un peu un ange de la mort, non ? Enfin, passons, les guerres étaient terminées, au total plus de 10 millions de mort, ça devient lassant au fur et à mesure ... Alors, les humains, vous êtes bien gentils là mais innovez un peu ! Bon je dois avouer que leur manière de s'entretuer a beaucoup changé durant la seconde guerre mondiale. Parce que vous voyez, ces imbéciles, non contents de se battre pour un rien ils ont en plus décidé d'assassiner leurs semblables comme des bêtes ! À la chaine ! Même moi, je suis une démone, et j'ai été choquée alors c'est pour dire !
Mais les années 60, Gosh ! C'était enrobé de chocolat, une douceur vomitive .... Non mais franchement, ces idiots de hippies n'avaient rien d'autres à faire que de clâmer Peace & Love à tout bout de champs, en fumant des trucs assez illicites ..... Ce qui fait que je n'avais aucun effet sur eux . Et oui, la drogue atténue les effets de mes charmes sur le pauvre cerveau humain. Ces hippies de m*rde, c'était la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Avant, je m'amusais mais ils m'ont enlevé tout goût du jeu. C'est là que j'ai décidé de trouver les enfers. Ah, quel doux endroit où la musique des Beatles et de Bob Marley ne résonnait pas continuellement .... Un havre de paix pour les démons, en somme...
Quand je suis arrivée, j'ai eu très trèès chaud. Mais dans un assez bon sens. Toutes ces âmes en peine ... Ça m'émoustille toute entière ....

Paris, France, 3 janvier 1943

"Monseigneur Hudson, la duchesse de Hudson vient de donner naissance à une ravissante petite fille"

Hudson, un homme jeune et doux, sourit tranquillement et caressa le paumeau de son épée. Enlevant le monocle qu'il avait déposé sur le bout de son nez pour lire une lettre manuscrite, et répondit avec une joie non dissimulée.

"J'en suis bien aise, j'ai véritablement hâte de voir ma fille. Faisons fi de toutes ces manières mon ami et serrez moi dans vos bras."

Le serviteur, bourru et disgracieux,mais néanmoins d'une grande clarté d'esprit. Donnant à son seigneur une accolade, il le conduisit au chevet de la Duchesse de Hudson. La belle blonde était resplendissante dans sa robe de nuit blanche, et elle serrait contre son sein un magnifique bébé. Adressant à son mari un sourire de bonheur, Mary lui tendit la petite.

Henri Hudson n'était pas comme tous les autres hommes de son époque. Pour lui, que son enfant soit une fille ou un garçon, il l'aimait autant. Cette petite fille était un don du ciel, et dieu qu'il l'aimait ! Caressant tendrement la chevelure de sa femme, il chuchota :

"Nous l'appellerons Lucy …. Lucy Elizabeth Hudson ……"

Bath, Angleterre, 7 juin 1963

"Dame Hudson, chaque infime partie de vous m'inspire de l'amour. Voulez vous m'épouser ?"

Le jeune homme avait naïvement mis un genou à terre, devant la jeune femme tendrement étendue sur le lit où ils venaient de faire l'amour. Lui adressant un petit sourire cruel, elle répondit .

"Sir Brighton, je n'ai aucune envie de vous accorder ma main. Vous êtes prétentieux, idiot, sans aucune culture. Et votre physique bien qu'attrayant n'est pas doté d'assez de virilité pour me satisfaire jusqu'à la fin de ma vie".

Puis, elle se leva, faisant tomber la couverture qui recouvrait jusqu'alors son corps nu. Attrapant son amant par les cheveux, elle le força à se lever et le fit tomber violemment sur le lit ou ils reprirent ce qu'ils faisaient avant cette charmante interruption.

Bath, Angleterre, 15 juin 1963

Lucy n'avait pas revu le jeune homme depuis une semaine, et elle était contente ainsi. Il commençait à lui taper sur les nerfs avec ses répliques fleurs bleues qui lui donnait envie de vomir plus que de l'aimer. Il n'avait aucune poésie. Bon, c'est vrai que la dernière fois qu'elle lui avait dit au revoir, elle n'avait pas été d'une gentillesse exquise. Pour parler vulgairement, elle l'avait plutôt envoyé se faire foutre.

Assise sur un sofa, elle caressait un chiot Cavalier King Charles baptisé Capitaine. Elle s'ennuyait vraiment, les activités des femmes de l'époque ne l'intéressait en rien. Elle avait envie de nouvelles sensations. Les odeurs de fleurs des dames ne faisait que dissimuler la puanteur de leurs âmes. D'ailleurs, Lucy ne mettait pas de parfum. Elle sentait bon, elle, elle allait souvent se baigner à la rivière et s'était vite rendue compte des bienfaits que cela avait sur sa peau.

Une servante entra en courant dans la pièce, prit un petit air désolé et déclara tristement :

"Dame Lucy, on a découvert Sir Brighton pendu dans sa chambre. Il a laissé cette lettre pour vous".

Elle lui tendit la lettre, mais Lucy la prit et la jeta dans le feu sous les exclamations choquées de la domestique.

"Il n'a que ce qu'il méritait. J'espère qu'il ira pourrir en enfer, cette arrogante personne a abusé de moi la semaine dernière. Je pensais devoir me taire sur ce sujet, mais je ne pourrais supporter les lamentations sur cet infâme homme."

Puis, elle reprit le petit sourire cruel qu'elle avait prit l'autre jour en refusant la demande en mariage de Hudson. Ça, c'était amusant. Salir la réputation d'un jeune homme qui vient de mourir d'amour pour vous.

Versailles, France, 2 décembre 1473

Décidément, c'était une manie de s'ennuyer chez Lucy. Et Dieu seul sait ce que fait Lucy quand elle s'ennuie. Enfin, justement, espérons que non, puisqu'elle traficote des choses pas très catholiques. Attrapant un miroir, elle apprécia de regarder les contours de son visage qui été restés inchangés depuis l'anniversaire de ses 20 ans. Et oui, à présent elle était célèbre dans toute la France pour avoir garder la fraicheur et la beauté de sa jeunesse. On lui demandait des lotions, des crèmes. Elle répondait d'un sourire et passait à un autre sujet.Quand bien même elle eut trouvé le baume miracle, jamais elle ne l'aurait partagé aux autres femmes qu'elle jugeait futiles et inutiles.

Un vieil homme s'avança devant elle. Il la jaugeait sans pudeur, s'arrêtant sur ses formes et posant un regard un peu trop pénétrant au niveau de son décolleté. Elle était debout dans la bibliothèque du château et lisait un livre sur la façon d'enfermer le diable en bouteille et autres débilités du genre. Il fit une révérence, la regarda avec délice comme s'il savourait l'instant. Puis il s'approcha d'elle et posa sa main insistante sur l'épaule nue de Lucy. Elle ne comprenait pas ce qu'il lui voulait et ce qui lui valait toutes ces familiarités avec elle. Mais le vieillard ne semblait pas vouloir s'arrêter à l'épaule, et il la prit par surprise en la collant contre une des étagères, tira sur robe et en posa ses doigts sur son sein mit à nu.

"T'es une petite salope, une catin toi, hein ?"

Ironisa il. Elle resta interdite. Jamais elle n'avait eu à faire face à un tel manque de respect. Finalement, elle décida de prendre les choses en main - vous allez comprendre à quel point cette phrase est vraie par la suite.

"Monseigneur l'évêque (elle l'avait reconnu ! Un homme d'église, corrompu à ce point ???) je suis dans l'obligation de vous prévenir : Vous allez souffrir pour ce que vous venez de me dire".

Il ricana mais son rire se calma et son visage devint blanc quand il sentit que la "Catin" enfonçait ses ongles dans une partie extrêmement sensible de son corps. Lucy se délectait de la souffrance qu'elle lisait dans les yeux de ce membre du clergé, et elle attrapa ce qu'elle griffait depuis tout à l'heure pour les tirer avec force.

"Alors on fait moins le malin maintenant, n'est ce pas ??"

"Arrêtez ! Je vous ordonne d'arrêter immédiatement ! Gaaardes !"

Ce fut à son tour de ricaner. Elle sortit un petit poignard et castra définitivement le prêtre. Les yeux de l'homme de foi -mon cul homme de foi- se révulsèrent et se roula en boule misérablement sur le sol, dans une flaque de sang.

"Vous irez en enfer pour ce que vous venez de faire, je vous le garantis !" Haleta il.

Elle rit et mit le couteau dans la main du prêtre. Les gardes arrivèrent, trop tard. Elle prit un air choqué, et répéta avec insistance : "Monseigneur l'évêque ! Monseigneur l'évêque !" Puis elle se tourna vers les gardes.

"Je ne comprend pas ce qu'il vient de se passer, j'étais dans la bibliothèque en train de lire tranquillement un livre quand il est arrivé et qu'il s'est mit à blasphémer. Finalement, il s'est coupé les testicules ….. Je ….. Je veux rentrer chez moi ….."

Elle feignit de s'évanouir. Les yeux à demi fermés, elle entendit le prêtre dire :

"Le Diable est en toi ……. Le Diable est en toi …..".

"Oh que oui …."

Cimetière de Paris, 8 septembre 1493.

Pendant que les arbres se mettaient à nu et faisait tomber leurs manteaux de feuillage, allongée dans son cercueil, Lucy attendait que la cérémonie finisse. Elle était obligée de simuler sa mort. Elle se savait différente des autres, de par sa force mais aussi par son physique resté identique depuis 20 ans. Les gens commençaient à la suspecter de sorcellerie ou autre, et si elle désirait continuer de vivre avec des moeurs si légères, elle était dans l'obligation de recommencer.

"Lucy Hudson était une femme charmante et cultivée ………. regrettable …… blablabla ……. accident de cheval …."

Elle soupira et souffla "Mais tais toi donc ! Abrèges !" Un silence se fit dans la salle, et une voix déclara "J'ai cru entendre un bruit émanant du cercueil" . Elle se maudit d'avoir parlé, mais une dame lui "sauva la vie". "Mais non c'est normal, le corps se putréfie et les gaz sont éjectés du corps !" ….. Oui, un femme charmante, tout à fait ….. Lucy aurait bien aimé qu'on évite de parler de sa dépouille de la sorte.

Quand le cercueil fut mit en terre, elle attendit la tombée de la nuit avant de faire sauter le couvercle et sortir de la terre. Boueuse, trempée, mais néanmoins diaboliquement sexy, elle effraya un chat par son apparition brutale. Elle l'attrapa et le fit cuire à la broche pour fêter sa nouvelle vie vouée à la perdition. Le chat, c'est super bon comme viande.

Versaille, France, 10 février 1520

"François, comme promis, te voilà Roi de France. Mais tu ne m'as point donné ce que je t'ai demandé".

Le grand homme qui se tenait dans son fauteuil la jaugea d'un air supérieur qui déplut à la jeune femme.

"Je suis roi, maintenant, et je n'ai pas à obéir à tes ordres. Tu es une fille du peuple."

Elle soupira. Il était loin le temps ou François 1° n'avait pour tout honneur que d'être son amant. Maintenant, il prenait des airs et la faisait attendre. Or, elle détestait attendre.

"Tu connais mes pouvoirs à présent. J'ai tué ton prédecesseur, à ta demande. Je t'ai fais confiance. Maintenant, donne moi ce que je veux."

"Tu n'es qu'une femme, très belle je dois l'admettre, mais une femme tout de même. Voici ton unique pouvoir ! Maintenant, je t'ordonne, manante, de quitter le palais et de ne jamais revenir si tu ne veux pas que ton sang souille son sol."

Elle siffla tel un félin enragé et sorti une dague. Il arma aussitôt son bras d'une épée.

"Puisque c'est ainsi, Ô Roi, je te garantis que tu mourras dans d'atroces souffrances. Une petite septicémie, par exemple ?"

Puis elle partie, furieuse de ne pas avoir obtenu gain de cause. Elle savait qu'elle aurait pu l'assassiner sans problème, mais elle aimait sa vie à la cour bien qu'elle y soit difficilement tolérée. Parce que oui, recommencer sa vie à zéro signifiait aussi abandonner tout le luxe qu'elle avait jusqu'alors. Mais bête comme elle était, elle avait oublié ce léger détail il y a 27 ans.

Chateau de Rambouillet ; 31 mars 1547

Passant rapidement devant les gardes, ils tentèrent de la retenir. Mais ces imbéciles furent rapidement neutralisés et égorgés. D'un pas souple, elle atteint le lit de mort du roi. Il était d'une paleur cadavrévrique. Ça tombe bien, il allait mourir.

"Alors Roi, ne suis-je toujours qu'une pauvre femme ?"

Se moqua elle. Les yeux de François 1° s'ouvrirent à l'apparition d'une des ses maîtresses.

"Lu .... Lucy ? Est ce bien toi ? Tu ... Tu n'as pas changé ..... En 20 ans, tu n'as pas du tout changé ...."

"Je vais prendre ça comme un compliment, François."

Elle s'assit à son chevet et posa sa main sur la joue enfiévré du roi.

"Que viens tu faire ici ?"

Il semblait effrayé. À raison, comprit elle, ses mains étaient couvertes de sang.

"Je suis venue abréger tes souffrances."

Il lui lança un regard reconnaissant. À cette époque, il restait encore une once d'humanité chez Lucy. Se penchant au dessus de son ancien amant, elle déposa un baiser sur la bouche du Monarche. Il expira en un souffle et elle sourit. Puis, la démone se transforma en fauve, un don qu'elle avait réussit à dévelloper au court de longs mois qu'elle avait passé seule dans la nature, et s'enfuit du palais.

Dans les rues de Paris , 14 mai 1610

Les rues sont encombrés, sales, il y a beaucoup trop de gens. Soudain, le carosse apparaît. Lucy fait un clin d'oeil à son complice, profite que le véhicule est arrêté par le trop pleins de gens et saute à l'intérieur. Elle se retrouve face à Henri IV. Il la regarde, la reconnaît, voit le poignard et ses yeux trahissent l'incompréhension.

"Pourquoi ?"

"J'ai mes raisons, mais je préfère les garder pour moi."

Il sourit tranquillement comme s'il s'y attendait.

"C'est dommage, j'aurais aimé revoir mon ami Lully avant de trépasser. Quel plaisir cela aurait été d'entendre sa musique une dernière fois ..."

"Je suis désolée, je n'ai pas le temps."

Elle montre envers lui la tendresse qu'elle a avec toutes ses victimes.

"Je savais que j'allais mourir. Ma position était délicate. J'ai trop abusé de mes pouvoirs, les Princes commençaient à me le reprocher. Et ces satanés protestants, tu leur donnes la main, il mange le bras. Quitte à être assassiné, je suis content que cela soit par une magnifique femme telle que toi."

Elle lui adresse un sourire pour le remercier du compliment, puis elle plante le poignard deux fois dans la poitrine du Roi tout en chantonnant "Marche pour la cérémonie des Turcs". Il tressaille, puis meurt. Aussitôt, elle part et rejoint François Ravaillac. Lui tendant l'arme, elle annonce :

"Il est mort."

Il acquiece, chuchotte "Amen" puis répond :

"Enfuyons nous avant que la garde nous attrape"

"C'est là que tu te trompes mon grand. JE m'enfuis, et TOI tu assumes mes actes."

Elle l'assomme.

Prison du temple , 8 juin 1795

Le petit garçon était noirci par la saleté et rongé par la maladie. Le coeur de pierre de Lucy se fendit quand elle vit l'état misérable de ce dernier. Trois ans de captivité, c'est énorme pour un enfant âgé de seulement 10 ans. Après tout, il avait passé 1/3 de sa vie enfermé. Il la regarda fiévreusement et demanda innocement :

"Vous êtes la jolie dame de la dernière fois ?"

"Oui mon chéri. Tu n'as pas bonne mine."

Il renifla avant de répondre:

"Je vais mourir."

Elle fut choquée du ton si résolu chez cet enfant. Oui, il allait mourir, mais était il nécessaire qu'il le sâche ? Posant sa main sur le front du petit malade, elle diagnostica une "Peritonite Tuberculeuse", en phase terminale. Il était fichu.

"Tu vas rejoindre ta maman."

"Ne suis-je point trop jeune ?"

"Il n'y a pas d'âge pour crever. La mort, c'est cela. Aucune justice."

(et tant mieux).

Elle quitta la geôle laissant le corps sans vie du petit Prince.

Tour eiffel, 2° étage, 31 mars 1889 (inauguration)

Dans un coin sombre, un couple se serait un peu plus qu'étroitement, pour faire simple ils s'envoyaient en l'air. À côtés, tous les bourges fêtaient la fin des travaux de la 'dame de fer', sans savoir que l'un des membres les plus influents est à côtés et .... pour le dire poliment : Croque la pomme.

Avançons nous un peu plus près du côté intéressant :

"Oh Lucy ..... J'aime bien ce que tu me fais, là ..... NON pas les dents ! Aïe ! Ah nan, en fait c'est plutôt agréable .... Ah t'es une vraie petite diablesse toi .... Huuuum Lucy.... Lucy .... fer ?"

"Qu'est ce que tu viens de dire ?"

"Que c'était plutôt agréable ce que tu étais en train de faire ?"

"NON ! Après !"

"Euuuuh ..... Lucy .... Fer ..... J'ai dis Lucifer ...."

"Dear dear dear William, si tu savais comme ça m'excite ce petit surnom ..."

"Tu veux que je te le chuchotte pendant que tu me fais une gâterie ?"

Elle lui donna un tape qui se voulait petite mais qui ne l'était pas, elle avait mal calculé sa force, du coup elle avait complétement cassé l'épaule du pauvre William. Il ouvrit la bouche pour hurler de douleur, mais elle bloqua l'air à temps pour ne pas alerter les gens. Elle le fixa dans les yeux, et ce qu'elle y vit lui plut. Elle appuya lentement sur l'épaule blessée, allant jusqu'à mordre l'endroit, ravie de le voir se tordre de douleur tout en étant réduit au silence. Pour finir, elle enleva sa main, l'embrassa et l'emmena au bord du vide.

"Tu peux toujours me chuchotter ce ravissant surnom pendant que tu tomberas de la tour eiffel !"

Et elle le poussa.

On dit souvent que c'est le vécu qui forge les caractères. Je ne suis pas d'accord. Moi, par exemple, rien ne me prédestinait à devenir une démone. Mes parents étaient bon et admirables dans leurs conduites. Jamais ils n'oubliaient de donner aux pauvres, ils faisaient des dons et allaient à l'Eglise tous les dimanches. Ils m'ont toujours élevé dans le soucis de mon prochain, tout en chérissant chacun de mes gestes et chacunes de mes paroles. Malgré cela, j'ai très mal tourné. Dès mon plus jeune âge, je m'amusais à torturer les animaux faibles. Ils n'avaient qu'à naître avec plus de force ! Les enfants de mon âge me fuyaient, à dire vrai je ne traînais qu'avec des garçons plus âgés que moi. Alors forcément, j'ai vite appris comment manipuler la gente masculine pour arriver à mes fins et obtenir ce que je souhaitais. De plus, ils m'ont appris à me battre comme un homme. Et je dois dire que je suis plutôt forte à ce petit jeu là. (la force surdévellopée, ça aide).
Je nourris une haine incontrôlée pour les chats vivants. Je ne peux pas les voir en peinture. Pour moi, un chat, ça se mange. D'ailleurs c'est ma nourriture favorite. Enfin, faut quand même bien enlever les poils. D'ailleurs, la meilleur façon de les cuisiner c'est de les mettre dans l'huile bouillante vivant ...... Je m'éparpille ... Bon, j'adore manger, vous l'aurez deviné. Avec moi ici, les cuisines auront intérêt à être bien gardées ...
Autre chose, je suis très ambitieuse . Ainsi, mes amants ont été uniquement des hommes de pouvoir. C'est plus facile d'arriver à ses fins en les manipulant, bien que l'exercice soit souvent plus compliqué. Bah oui; on arrive pas au pouvoir par hasard !
Je suis dotée d'un pouvoir très pratique ; Je peux me changer en ce que je veux, quand je veux. Ma forme préférée restant le léopard des neiges, mais je peux aussi devenir une souris, un verre d'eau (xD) etc. Malheureusement pour ce qui ont le pouvoir de copier le pouvoir des autres, ils n'arrivent jamais à maitriser ce don et ne peuvent se changer qu'en de menus objets;

Haha mon cher Luciferoupinou …. Je peux vous appeler Luciferoupinou hein ? Non ? Enfin bref, je ne vois même pas pourquoi je vous demande alors que je vous appellerai comme ça de toute façon …. Vous savez que vous êtes plutôt beau gosse ? Je trouve ça vachement dommage que vous soyez marié, quand même. Moi je touche pas aux hommes mariés. Enfin si, en fait, je touche à tout. Vous me trouvez comment, perso ? Sexy, hein ? *fait un clin d'oeil* j'étais sûre que vous alliez dire ça. Je dois dire que moi aussi je me trouve pas mal…. *met ses pieds sur la table* Ralala on est à l'aise dans votre bureau ! Très bien décoré, d'ailleurs, même si je trouve que la cheminé façon 'bouche des enfers' ça fait un peu trop. Mais les têtes de mort qui tapissent le mur, chapeau ! C'est très stylisé, très classe. Où est ce que vous trouvez tous ces objets ? Vous les fabriquez ? Parce qu'en plus d'être le grand patron, vous êtes artisan ? Et ça vous prend combien de temps en moyenne pour faire un meuble ? Quelques secondes ? J'aurais dis plus …. *s'arrête un court instant de parler, ce qui laisse le temps à Lucifer de restreindre ses envies de meurtre* Vous pouvez me le dire si je parle trop . Non, pas que je sois bavarde, mais alors là pas du tout, c'est juste que vous avez l'air épuisé. Vous travaillez trop, je pense. Enfin, c'est normal, vu tous les meubles que vous avez à fabriquer …. Comment ? Qu'on parle de mon orientation aux enfers ? *éclate de rire* Y'a une orientation ici ? Parce que moi j'ai l'impression qu'ici c'est le souk haha ! Non mais sérieusement, c'est vrai ? Bon, alors, mettez moi là ou y'a le plus d'action et de beaux gosses. Je veux pas m'ennuyer, j'ai l'éternité à passer ici … Vous savez que je suis une psychopathe ? Non je rigole ! Hahahaha *Lucifer n'a pas l'air convaincu* Non mais vous ne croyez pas sérieusement que je suis une psychopathe, si ? Okay, je suis névrosée, je souffre de troubles obsessionnels et j'ai une peur compulsive des chats, mais est ce que ça fait de moi une psychopathe ? Non je rigole je suis une petite rigolote moi ! *se racle nerveusement la gorge* Sinon, comment ça va la vie, les enfants et tout et tout ?? Ils sont morts ? HAHAHA c'est hilarant ! Bon, c'est pas tout mais je m'ennuie, vous n'auriez pas une activité digne de ce nom à me proposer ? Une ou deux personnes à manipuler ? Une orgie organisée à la dernière minute ? Un endroit où je pourrais me gaver jusqu'à la mort ? Si ? Boon bah merci, ce s'ra tout pour moi, j'y vaaaaais =D *s'en va*